Même surmortalité en 2020 qu’en 2015 selon les derniers chiffres de l’INSEE : +7,3 %

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 2020 et 2015 ont été parfaitement équivalentes en termes de surmortalité à +7,3%. Si l’espérance de vie a connu un recul sur ces deux années, elle reste plus élevée en 2020 (85,2 ans pour les femmes et 79,2 ans pour les hommes) qu’en 2015 (85 ans pour les femmes et 78,9 ans pour les hommes).

Covidinfos.net : Même surmortalité en 2020 qu’en 2015 selon les derniers chiffres de l’INSEE : +7,3 %. L’espérance de vie 2020 est plus élevée que 2015.

Selon le Bilan démographique de l’INSEE, 2020 a connu une surmortalité de 7,3 %, et non de 9 % comme précédemment indiqué :
“En 2020, 658 000 personnes sont décédées en France, soit 7,3 % de plus qu’en 2019. La pandémie de Covid-19 a particulièrement affecté les décès au printemps et en fin d’année. L’espérance de vie à la naissance s’établit à 85,2 ans pour les femmes et à 79,2 ans pour les hommes. […]”

Selon cet article de Ouest-France paru en 2016, c’est l’exacte même surmortalité que celle connue en 2015 :
“La France a enregistré 600 000 décès l’an dernier [2015], une « forte hausse » par rapport à 2014 (+41 000, soit +7,3 %) mais aussi un nombre de morts « à son plus haut depuis la Seconde guerre mondiale ». Ce bond s’explique par l’augmentation du nombre de personnes de 65 ans et plus, et par la hausse des taux de mortalité après 65 ans, due à trois épisodes sanitaires en 2015 : grippe au premier trimestre, canicule en juillet et vague de froid en octobre. […]”

Ouest-France 2015 : Insee. L’espérance de vie recule en France, la natalité reste élevée

41 000 morts en plus en 2015

La France a enregistré 600 000 décès l’an dernier, une « forte hausse » par rapport à 2014 (+41 000, soit +7,3 %) mais aussi un nombre de morts « à son plus haut depuis la Seconde guerre mondiale ».

Ce bond s’explique par l’augmentation du nombre de personnes de 65 ans et plus, et par la hausse des taux de mortalité après 65 ans, due à trois épisodes sanitaires en 2015 : grippe au premier trimestre, canicule en juillet et vague de froid en octobre.

Conséquence, l’espérance de vie à la naissance diminue, de 0,4 an pour les femmes et de 0,3 an pour les hommes. En 2015, une femme peut espérer vivre 85 ans et un homme 78,9 ans.

« On ne peut pas dire que cette baisse marque un coup d’arrêt dans la tendance à la hausse de l’espérance de vie », relève l’Insee. Depuis 20 ans, elle a augmenté de 3,1 ans pour les femmes et de 5,1 ans pour les hommes.