Le « projet Pegasus » : de nombreux États utilisent un logiciel israélien pour espionner leurs concitoyens

Révélations d’un consortium de journalistes créé par Forbidden Stories, avec la cellule investigation de Radio France : de nombreux États utilisent un logiciel espion pour cibler des militants, des avocats, des hommes politiques, et des journalistes.

France Inter : Le « projet Pegasus » : de nombreux États utilisent un logiciel espion pour cibler leurs concitoyens

Le logiciel espion dont il est question porte le nom très évocateur de Pegasus. Il n’est commercialisé qu’auprès d’États ou d’agences gouvernementales, avec l’aval du gouvernement israélien, par une société baptisée NSO, qui emploie 750 salariés à Herzliya, dans la banlieue de Tel Aviv, mais aussi à Chypre et en Bulgarie. Officiellement, il a pour but d’aider les services de renseignement à lutter contre la criminalité. Sur son site Internet, NSO précise qu’il « crée des technologies qui aident les agences gouvernementales à prévenir et à enquêter sur le terrorisme et les crimes, pour sauver des milliers de vies dans le monde ». Pour cela, Pegasus pénètre dans les smartphones, qu’ils fonctionnement sous le système d’exploitation d’Apple, iOS (y compris dans sa dernière version) ou celui de Google, Android.