L’INSERM s’intéresse à l’HCQ

Lors de ses recherches contre le cancer, un chercheur de l’INSERM envisage l’utilisation de l’Hydroxychloroquine, qui a de faibles effets secondaires, supportables même pour des patients âgés et fragiles. En décembre 2018, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, cataloguera l’HCQ comme poison. Au printemps 2020, l’INSERM déclarera pourtant que l’HCQ est dangereux et mortel, avant de revenir sur ses déclarations.

Une équipe niçoise vient de lever le voile sur le mécanisme cellulaire de résistance à la chimiothérapie qui apparaît inévitablement lors du traitement de la leucémie aigüe myéloïde (LAM). Une stratégie permettant de sortir de cette impasse thérapeutique fera prochainement l’objet d’essais cliniques.

INSERM : Leucémie aiguë myéloïde et chimiorésistance : un espoir

Le laboratoire niçois s’intéresse en particulier à l’hydroxychloroquine, utilisée en routine dans le traitement du paludisme sous le nom de Plaquenil®. « Non toxique, le Plaquenil a des effets secondaires tout à fait supportables, même pour les patients fragiles et âgés » explique Guillaume Robert. Des essais cliniques sont en cours de préparation. Ils devraient démarrer dans les mois à venir.

N.B. : unité 1065 Inserm/Université de Nice Sophia Antipolis, Centre méditerranéen de médecine moléculaire