Relativement courantes au XXe siècle, les «opérations sous faux drapeau» (ou «fausse bannière») sont menées clandestinement pour en rendre responsable un ennemi. La référence à ce type d’opérations, dont voici quelques exemples, est courante dans les discours conspirationnistes.
Le Monde Diplomatique : Vraies histoires de faux drapeaux
Quelques exemples … de ceux qu’on ne peut pas nier :
- 18 septembre 1931. Les Japonais accusent les Chinois d’un attentat qu’ils ont eux-mêmes perpétré. L’affaire, restée connue sous le nom d’«incident de Mukden», sert de prétexte à l’invasion de la Mandchourie par l’empire nippon
- Nuit du 27 au 28 février 1933. Le Parlement allemand, le Reichstag, est incendié. Les nazis, au pouvoir, accusent un jeune militant communiste et profitent de l’événement pour suspendre les libertés individuelles
- 11 septembre 1937. A Paris, le groupe d’extrême droite La Cagoule commet deux attentats contre des locaux de syndicats patronaux
- 1953. Par l’intermédiaire de la Central Intelligence Agency (CIA), les Etats-Unis et le Royaume-Uni financent et organisent le renversement du premier ministre iranien
- Juillet 1954. Les services secrets israéliens commettent plusieurs attentats pour faire accuser les nationalistes égyptiens
- 2 au 4 août 1964. Les Etats-Unis simulent une attaque en mer et en accusent les Nord-Vietnamiens.