Énergie, Écologie, Habitat, Nutrition et Climatologie, sujets à débattre ? juillet 2024

Titres: La science contredit la doxa du changement climatique, La France rate le virage vers le nucléaire de 4ième génération, Le CO2 des vaches Vs celui de l’IA, Regrets et contre-vérités électriques …


La science contredit la doxa du changement climatique …

Changement climatique: la science du climat qui contredit le récit des médias. Dans une présentation rigoureuse autant qu’éclairante, le professeur Eric Verrecchia, biogéochimiste, géographe-physicien et géologue, spécialiste du carbone, nous présente la science d’un côté, le récit de l’autre, et nous aide à prendre la mesure, parfois inquiétante, de l’écart entre les deux.

  • Une science a besoin de théories discordantes. Actuellement, nous vivons sous une chape de plomb, pour ne pas dire une censure, ce qui est anormal dans nos démocraties occidentales.
  • Le GIEC (IPCC), émanation de l’ONU, est un organisme politique. Il est constitué d’un bureau 30 personnes qui ne sont pas eux-mêmes des experts. Le GIEC ne fait pas ses propres recherches, mais choisit des publications existantes (favorables à ses thèses) ainsi que les experts externes qui font écrire les rapports. Pour les décideurs, on passe d’un document de synthèse de 34 pages sur les 4’000 du rapport technique. On trouve des contradictions notoires entre le document technique (difficile à lire, et donc peu lu) et le résumé final, en particulier sur les incendies où le document technique déclare une baisse de 20% des observations et non une hausse.
    • Des tricheries sont utilisées par certains médias (Nature, Lancet) pour tenter de démontrer que la chaleur tue, alors que c’est le contraire, le froid tue plus que la forte chaleur. La balance bénéfices/risques n’est pas calculée de manière honnête. Les zones les plus denses sont chaudes, et un changement de 2° ne changera pas grand chose (voir courbe).
  • Les simulations du GIEC proposent diverses tendances, dont les pires sont basées sur des données irréalistes, mais cela a été repris par la presse et les climatologues comme une perspective réaliste si rien n’est fait, mais c’est faux. Aujourd’hui, les tendances qui se dessinent donneraient raison à une voie bien moins pessimiste.Un système de nature chaotique ne permet pas de prévisions.Des modèles alternatifs récents montrent que les scenarios alarmistes ne sont pas valides, et que la situation serait gérable.
  • Le CO2 disparait de l’atmosphère au bout de 4 à 5 ans, selon la majorité des études scientifiques. Le GIEC le confirme. Certains sites désinforment à ce sujet, comme le site de la RTS. Seul le temps d’adaptation est inconnu (impacts sur les modifications de l’atmosphère). Le CO2 est l’ingrédient principal de la photosynthèse. Une étude de 2016 confirmer le verdissement (LAI) constaté de la planète, et moins de 4% constaterait un brunissement. Le CO2 serait responsable de ce verdissement à hauteur de 70%. Reverdissement reconfirmé en 2020 dans 2 études importantes. On note parallèlement un fort accroissement de la production de céréales.
    • Les études montrent une diminution depuis 1990 des surfaces brulées par les incendies. On note une exception statistique notable pour l’année 2023, qui correspond à une forte augmentation des incendies volontaires, et à un phénomène exceptionnel de « El Nino ». En Europe, le système copernicus montre une stabilisation, voire un descente de l’indice des terres brulées selon les pays, et une nette décroissance en moyenne C’est identique pour beaucoup d’autres parties du monde, comme l’Amérique du Nord. Par contre, le GIEC évoque des périodes longues de sécheresse dans le passé, pour lesquelles il n’est pas possible d’imputer le rôle des combustibles des voitures. Mêmes constats pour les cyclones, leur puissance ou leur fréquence.
  • Dans l’analyse bénéfices / risques, on sous-estime fortement le cout écologique de l’industrie minière pour aller vers le tout-électrique, les dégâts sur la faune de l’éolien, et les ravages économiques générés par la politique du Net-Zero. L’analyse de la mortalité due à la pollution de l’air montre que ce sont les pays en voie de développement qui sont touchés, à cause de l’utilisation de systèmes archaïques (chauffage, voitures, filtres, …), et seule l’utilisation des énergies fossiles leur permettrait de trouver de la croissance et du développement. Ce n’est pas la richesse qui créée la pollution, mais la pauvreté.
    • La propagande climatique semble heureusement évoluer depuis 2023 : publication dans une revue d’Etat en Norvège (office national de la statistique) du faible impact du CO2 sur le climat. Autre publication par 2 chercheurs grecs qui montre que le CO2 n’a pas augmenté l’effet de serre, qui reste majoritairement du à la vapeur d’eau. Enfin, une revue internationale d’importance (Journal of Climat) souligne que l’augmentation de CO2 n’a pas d’impact sur l transmissivité (blocage des rayons solaires qui repartent vers l’espace). Mais la censure continue d’œuvrer, comme en témoigne cet article des forages glaciers au Groenland qui témoignent que c’est l’élévation de la température qui augmente le taux de CO2 et qu’on essaie de faire retirer …
  • Informations plus techniques …
    • La climatologie est l’ensemble des observations météorologiques précises et prolongées sur 30 ans en un lieu donné. Le climat change donc en permanence sur une telle échelle de temps. Il y a aujourd’hui une confusion entre climat et météo. Pour expliquer le climat, on fait appel à, une quinzaine de disciplines. Ce besoin d’analyse sur le temps long est difficilement compatible avec le vocabulaire utilisé aujourd’hui dans les médias (mais pas par le GIEC) : changement, dérèglement, crise, urgence, apocalypse et effondrement climatique.
    • On catégorise 30 climats différents sur terre. Les résumer en une seule courbe limitée à la température est un raccourci dangereux.Le GIEC définit un climat en 40 paramètres environ, pour la plupart desquels il n’y a pas de signal de réchauffement climatique. En lisant la presse internationale, chaque pays se réchauffe 2 fois plus vite que les autres pays, ce qui doit s’interpréter ainsi : les continents se réchauffent plus vite que les mers qui baissent la moyenne.
    • Notons qu’une température moyenne n’a pas vraiment de sens, 15° est-ce la moyenne de 14° et 16°, ou 0° et 30° ? Il faudrait plutôt voir les maximales et minimales. Mais on estime à 0,15%/décennie l’augmentation de température au niveau de la planète, même si cela engendre des discussions : calcul basé sur les anomalies de température, localisation des capteurs actuels dans des ilots urbains plus chauds, qualité des relevés passés, valeurs simulées du passé (combler les trous), etc.
    • On utilise la température d’une année fictive de référence calculée comme une moyenne des années d’une période dite de référence. Selon le choix de la période de référence (ex: 1850-1900), selon le choix des mots (fin du petit age glaciaire ou début de l’ère industrielle), selon que l’on choisit des courbes basées sur les anomalies, ou sur une moyenne planétaire, les températures augmentent ou sont plutôt stables, et la perception de la réalité diffère.

La France rate le virage vers le nucléaire de 4ième génération …

Pourquoi il faudrait prendre le virage vers le nucléaire de 4ième génération, et pourquoi la France ne le fait pas … Comment la France peut-elle être menacée par des problèmes d’approvisionnement d’électricité et une inflation galopante avec le parc nucléaire qu’elle possède ? Maxime Amblard est ingénieur en physique des réacteurs nucléaires et l’auteur du livre « Abondance et pénurie ». Il répond aujourd’hui à cette question importante dans un entretien passionnant mené par Vincent Lapierre.

Les prix de l’énergie ont explosé à cause d’une pseudo « mise en concurrence » imposée par l’UE où des vendeurs d’énergie se gavent sans rien produire en achetant l’énergie à EDF à un prix dérisoire. La France rate le virage vers l’énergie nucléaire de 4ième génération, qui promet pourtant une énergie quasi-infinie et gratuite, sous le prétexte qu’il faudrait investir dans une technologie nouvelle. Une sorte de suicide volontaire. Une technologie qu’elle avait pourtant commencé à développer avec le programme Astrid, qui a été donnée aux américains.


Le CO2 des vaches Vs celui de l’IA …

Les émissions de carbone du géant de la recherche en ligne (Google) ont pratiquement doublé au cours des cinq dernières années. En cause : une hausse spectaculaire de la consommation d’énergie des centres de données indispensables au développement de l’IA générative. Mais le problème, c’est le pet des vaches …


Regrets et contre-vérités électriques …

Véhicules électriques : Une proportion élevée de déçus. Selon le « Mobility Consumer Pulse » de McKinsey pour 2024 que vous pouvez consulter dans son intégralité, 46 % des propriétaires de véhicules électriques américains se disent « très » susceptibles de revenir à un véhicule à essence pour leur prochain achat. Une étude publiée par « J.D. Power and Associates » a souligné que les voitures électriques rencontrent plus de défauts techniques.

En Europe, la production de batteries pour l’automobile électrique peine à démarrer. La demande diminue, nous n’avons pas de matières premières, et la concurrence est rude. Notons aussi que l’entreprise franco-allemande fabrique des batteries lithium-ion NMC (nickel-manganèse-cobalt), performantes mais coûteuses, tandis qu’une nouvelle technologie de batteries LFP (lithium-fer-phosphate) fait fureur en Asie, moins performante, mais moins chère.

Impossibilité d’ouvrir certaines fenêtres ou d’utiliser le toit-solaire : la faillite de Fisker et les voitures qui cessent (presque) de fonctionner du jour au lendemain

Le Sénat remet en cause le dogme de l’éolien pas cher : « La Commission d’enquête constate que plus les mix électriques comportent une part significative d’éolien et de photovoltaïque, plus le coût de production moyen du système est élevé « .