D’après un article de Basta, la majorité des sociétés de presse appartiennent à des grandes fortunes de France.
- Bernard Arnault (patron des Echos, du Parisien)
- Serge Dassault (Le Figaro)
- François Pinault (Le Point)
- Patrick Drahi (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC)
- Vincent Bolloré (Canal+)
- Xavier Niel, patron de Free et 11ème fortune de France,
- Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, (groupe Le Monde, L’Obs, Télérama, La Vie…)
- Matthieu Pigasse (Radio Nova, Les Inrocks)
- Martin Bouygues (groupe TF1)
- La famille Mohn (Bertelsmann, M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… )
- Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris Match, JDD, Virgin radio, RFM, Télé 7 jours)
- Marie-Odile Amaury (L’Equipe)
- La famille Bettencourt (L’opinion)
- Iskander Safa, (Valeurs actuelles)
Nos médias sont financés, on peut trouver la liste des subventions publiques sur le site du ministère de la culture. Le financement en 2014 atteint la somme de près de 227 millions d’euros, pour les 200 médias les plus subventionnés. Sur le site data.gouv.fr, on annonce un total de 241 millions d’euros pour 2016. Il y a aussi des aides indirectes sur le plan postal, fiscal et social. En comparaison, on ne retrouve ce type d’aides financières dans les autres pays européens.
La cour des comptes critique cette dépendance vis-à-vis de l’état qui n’a pas démontré ses effets positifs.
Puisque les sociétés de presse sont des entreprises privées, et appartiennent à des groupes industriels, comme on va le voir par ailleurs, on pourrait se demander quelle est la justification de ces subventions ?
Certains journaux sont aussi subventionnés par le privé, comme c’est le cas du journal « Le Monde » qui reçoit 4 millions d’euros sur 5 ans de la fondation Bill & Mélinda Gates … Dans quel but, c’est une bonne question. Comment croire en l’indépendance de la presse dans ces conditions ?
