L’économie bleue, une appropriation des océans par les capitalistes, qui financent les ONG dont le rôle est de détourner l’attention vers les pêcheurs… 80% de la pollution marine vient de la terre, exemple des plantations de tulipes en pays Bigouden…
Reporterre : Les océans victimes de la cupidité des multinationales
Les pêcheurs ne sont pas les seuls responsables des dégâts faits aux océans. Dans « L’imposture océanique », la journaliste Catherine Le Gall révèle le rôle de fondations philanthropiques et des ONG promarché défendant l’« économie bleue », autre nom de l’appropriation capitaliste des océans.
La focalisation militante sur les pêcheurs détourne le regard d’une catastrophe autrement plus grave : l’appropriation capitaliste de l’océan au nom de « l’économie bleue ».
L’imposture océanique (La Découverte) : au Sénégal, les populations riveraines des mangroves ne peuvent y accéder ; aux Kiribati, les ONG bannissent les pêcheurs traditionnels des aires marines protégées (AMP) ; aux Seychelles, le gouvernement brade son patrimoine naturel pour éponger sa dette. Et pendant ce temps, selon l’autrice, des ONG françaises comme Bloom ou Sea Shepherd accusent les pêcheurs bretons de tous les maux du monde.